Agenceurs, architectes… Les budgets serrés de vos clients vous contraignent à choisir des produits moins chers, mais aussi de moins bonne qualité. Avez-vous une idée des conséquences ?
Pour l’aménagement intérieur (domicile, bureaux, commerces, hôtels, etc.), les clients ont très souvent de hautes exigences sur la qualité des produits choisis. Toutefois, ils savent aussi se montrer réticents à l’annonce du montant de la facture. Et comme vous le savez, préférer le prix plutôt que la qualité, n’est pas nécessairement une stratégie gagnante. Pour vous aider à les convaincre, voici un article qui met en lumière les coûts qu’engendre une mauvaise décision.
1. De la qualité du produit dépend leur durée de vie
Avez-vous déjà compté le nombre de fois par jour où vous ouvrez ce placard, ce tiroir ou encore cette porte ? Ces éléments sont utilisés intensivement au quotidien, et ce, pendant de nombreuses années. Certains sont même ouverts et fermés jusqu’à 200 000 fois en 20 ans. Face aux nombreux cycles d’ouvertures et de fermetures que nous leur demandons, ces éléments doivent faire preuve d’une résistance herculéenne.
Mais ce n’est pas tout ! Les meubles de l’habitat doivent également être confortables à l’utilisation et le rester sur le long terme : les tiroirs, même lourdement chargés doivent coulisser avec légèreté, les portes doivent fermer en douceur, et les façades des meubles hauts doivent s’arrêter dans la position souhaitée.
Pour éviter les défauts, les dysfonctionnements et les usures précoces, il est primordial de miser sur la qualité du produit. Seuls des composants de qualité peuvent garantir le bon fonctionnement des meubles sur le long terme. Les véritables ferrures sont donc vite rentabilisées. Elles apportent de réels avantages en termes de longévité et convainquent par leur haut confort de mouvement constant.
Ainsi, certains équipementiers comme Blum par exemple, soumettent leurs produits à des tests internes qui dépassent souvent les normes des instituts de tests. C’est l’assurance d’un bon fonctionnement pour les utilisateurs.
Par ailleurs, choisir des produits de qualité, c’est aussi faciliter l’étape du montage : ils sont plus simples à monter, parfois même sans outil, avec des réglages pratiques et adossés à des aides montage dédiées. De cette façon, en réduisant le temps de main d’œuvre, on génère naturellement des économies.
2. Investir pour économiser sur le long terme
Faire le choix de s’offrir un équipement plus cher, peut s’avérer être un choix économique sur le long terme. Souvent de meilleure qualité, plus résistant sur la durée… investir dans un produit “haut de gamme”, peut vous évitez de devoir renouveler l’achat à court/moyen terme.
Le cas du matelas :
Pour comprendre l’importance du choix de son matelas, voici un petit calcul qui saura vous interpeller : si un individu dort en moyenne 8 heures par nuit et vit jusqu’à ses 80 ans, il aura alors passé 26 ans et demi de sa vie à dormir. Incroyable, non ? Puisque nous passons donc un tiers de notre vie allongés sur un matelas, le choix de la literie ne doit pas être laissé au hasard.
Surtout que le matelas doit être capable de supporter nos mouvements nocturnes, l’humidité de la pièce et de notre corps, ainsi que les variations de température. Devant toutes ces épreuves, il est donc primordial de faire le bon investissement.
De ce fait, un budget trop restreint vous fera certes économiser sur le court terme, mais il est possible que vous deviez réitérer cet investissement sous 3 ans, du fait que le matelas n’ait pas pu affronter tout ce qu’on lui a fait subir. Or, si vous prenez plus de temps pour augmenter le budget alloué, votre literie pourra facilement atteindre les 10 ans.
Par exemple, si nous prenons un petit budget de 500 €, un matelas dit no name et si on en ignore la provenance, on estime sa durée de vie à environ 3 ans (apparition des premiers signes de déformation de la surface de couchage). Sur une période de 10 ans, vous aurez donc déboursé 2000 €. En revanche, si vous faites un investissement de 1000 € environ dès le premier achat, au bout de 10 ans, vous aurez déboursé… 1000 € ! Alors, convaincus ?
3. Attention à la contrefaçon !
Méfiez-vous des prix trop attractifs qui cachent très souvent des produits contrefaits ! Avec eux, vous ne pourrez prétendre ni aux garanties offertes par le fabricant (pouvant aller jusqu’à 20 ans), ni à la rapidité de montage qu’un agenceur est en droit d’attendre.
De plus, leur fabrication respecte très rarement les normes européennes de sécurité. Le risque de casse prématurée est donc considérable !
Quelques conseils pour démasquer les produits contrefaits :
– Examinez le produit en détail : matériaux utilisés, qualité de la peinture, coutures, symétrie des lignes, soudures, finitions… Ayez l’oeil !
– Restez vigilant sur Internet et assurez-vous de la fiabilité du vendeur. Consultez les avis des précédents clients, renseignez-vous sur la localisation géographique du vendeur et n’hésitez pas à lui poser des questions !
– Regardez attentivement l’étiquetage : des informations sur le fabricant et le produit doivent être mentionnées. Des fautes d’orthographes, des logos mal reproduits devront par exemple vous mettre la puce à l’oreille. Vérifiez également la présence des sigles attestant le respect des normes européennes ou nationales (type CE ou NF).
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