Quelle que soit la taille de l’entreprise, les ateliers des agenceurs évoluent vers la numérisation. Cet article illustre cette digitalisation grâce aux machines Biesse.
Aujourd’hui les professionnels de l’agencement peuvent avoir un atelier où les machines sont toutes interconnectées et la fabrication est entièrement automatisée. Grâce aux concepts « AutomAction » et « SmartAction » lancés par Biesse, ce rêve devient possible pour toutes les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, qu’elles avancent vers la numérisation petit à petit ou d’un seul coup.
« L’usine du futur est pour Biesse l’usine du présent », note d’entrée-de-jeu Marco Conti, responsable Scies CNC chez Biesse France. Le fabricant italien de machines pour la transformation du bois et du verre répond ainsi à une demande grandissante de la part de ses clients. « Qu’ils soient agenceurs, cuisinistes, fabricants de meubles et qu’ils produisent en série ou à la contremarque, ils ont compris que l’automatisation des flux et le pilotage entièrement automatique de la fabrication peut représenter pour eux un véritable gain de temps », poursuit-il. Une usine, ou un atelier, où toutes les machines sont connectées permet en outre de faciliter le travail de l’ensemble des employés : du bureau d’études à l’opérateur, la communication devient plus simple, la production plus souple et la maintenance peut être anticipée. Une équation qui nécessite pourtant de mettre en place des outils adaptésUn bureau d’études connecté
Lancé par Biesse il y a 6 ans environ, le concept d’usine 4.0 se perfectionne petit à petit. Le fabricant complète en effet son offre avec des solutions qui réduisent encore plus les étapes de production. « Nous avions par exemple autrefois B-Solid, un logiciel de fabrication assisté par ordinateur (FAO), qui permet le pilotage des machines à commande numérique. Désormais nous proposons aussi le B-Cabinet, une interface de conception assistée (CAO). Il est ainsi possible de concevoir des plans de conception en bureau d’études, qui sont automatiquement transformés en plans d’exécution pour les machines. L’usine du futur est à la frontière entre le virtuel et le réel. Ce sont ces interfaces qui permettent à l’entreprise d’être automatisée », note pour sa part Lionel Chatain, directeur systèmes et responsable plaqueuses de chants chez Biesse.
Traçabilité absolue
Ces logiciels, compatibles avec les autres outils CFAO existant sur le marché, permettent d’aller plus vite certes, mais aussi d’établir une traçabilité complète de la pièce fabriquée. Pour un tiroir par exemple, on saura qui est le responsable de chaque étape de conception et de fabrication, qui a fait quoi, à quel moment et sur quelle machine. L’agenceur ou le fabricant de meubles bénéficie par ailleurs d’un avantage supplémentaire : en réduisant le nombre de ses fournisseurs, il réduit aussi le nombre d’interlocuteurs. « D’autant plus que Biesse a mis en place une hot line très efficace, à laquelle ses clients peuvent avoir recours en en cas de dysfonctionnement à n’importe quel stade de la conception ou de la fabrication », note Marco Conti.
Intelligence de l’atelier
Côté usine, les machines à commande numérique peuvent, grâce à l’usine 4.0, être programmées à distance. Une fois la fabrication lancée, le convoyage des éléments d’une machine à l’autre (de la scie à débiter à la 5 axes puis à la plaqueuse des chants, par exemple) peut également être automatique. Biesse propose d’installer des passerelles entre les machines, des racks et des robots, qui peuvent être supervisés sans danger et sans pénibilité par un seul intervenant. Fini les opérations de manutention fastidieuses et susceptibles d’entraîner des accidents ! L’ensemble de l’usine peut être connecté, phase emballage incluse. « Tout le monde peut bénéficier des mêmes technologies. Avec SmartAction, nous avons créé une version plus compacte de cette usine du futur. Elle convient à merveille aux entreprises de taille plus petite, comme c’est souvent le cas pour les agenceurs et les artisans », explique Lionel Chatain.
…et maintenance prédictive
Pour compléter le tout, Biesse propose son système de maintenance prédictive Sophia. Son fonctionnement est simple : les machines, connectées à la Hot Line de Biesse, envoient des rapports sur l’état des différentes pièces. Si l’une d’elles commence à flancher, si elle est usée, la machine envoie une alerte. Biesse se met alors en contact avec l’entreprise qui peut commander avant l’heure la pièce à rechanger. « Nous donnons accès à ce service gratuitement la première année. Grâce à lui, le temps de diagnostic est réduit. Les pannes sont anticipées. Presque toutes les entreprises prolongent le contrat par la suite », note Marco Conti. L’objectif de Sophia, qui a gagné le trophée de l’innovation d’Eurobois il y a 4 ans, est de fluidifier la production et d’optimiser l’usage des machines. Et c’est un pari gagné : grâce à lui, aussi bien le responsable d’atelier que le PDG peuvent avoir en un clic l’état des lieux du parc de machines, une opération qui normalement prend au moins une heure par jour. Gain de temps, fiabilité accrue, traçabilité de l’ensemble de la production, l’atelier du futur est sans doute une solution aux problématiques de production présentes de toutes les entreprises d’agencement.