Agenceurs, architectes… Brillez par vos connaissances autour des risques liés à la lumière ! Cet article vous éclaire sur les rayons lumineux artificiels et naturels et vous aidera à choisir les équipements les plus adaptés et les matériaux les plus résistants.
Nous l’ignorons souvent, mais les rayons de lumière ont une certaine incidence sur notre santé et sur la longévité des matériaux exposés. Et ce, qu’ils soient naturels avec le soleil, ou bien artificiels avec l’éclairage de nos intérieurs. À travers cet article, nous vous donnons les clés pour choisir les aménagements les plus appropriés à leurs usages.
Lumière artificielle : les risques photobiologiques
En matière d’aménagement intérieur, les luminaires occupent une place de choix. Entre fonctionnalité et recherche esthétique, ils sont présents dans toute la maison et sous différentes formes. Ils font partie de notre quotidien et leur utilisation est devenue quasi instinctive. Néanmoins, nul ne doit ignorer l’importance de la réglementation à leur égard. En effet, une lumière qui ne respecte pas les normes, représente un risque non-négligeable pour notre œil. Il s’agit du risque photobiologique.
Ce risque est lié à plusieurs facteurs :
- les rayons UV. Les rayons ultraviolets émis par les lampes fluocompactes, LED, ou le soleil créent un rayonnement électromagnétique identique à celui de la lumière visible, mais dont les longueurs d’onde sont inférieures. Ainsi, ils ne sont pas perceptibles par l’œil et concentrent une plus forte énergie. Ces ondes UV peuvent entraîner de multiples effets sur l’œil comme des lésions de la cornée, de la conjonctive, voire de la rétine, ou encore une opacification du cristallin (cataracte) sur le long terme.
- Les ondes IR (infrarouge) émises pas les lumières incandescentes et les halogènes.
L’infrarouge est une onde électromagnétique qui se situe juste avant le rouge de la lumière visible (du latin “infra” : plus bas). Son rayonnement se caractérise par des longueurs d’onde plus grandes que celles de la lumière visible et des ultraviolets. Il s’agit là aussi d’une lumière invisible, indétectable à l’œil nu. Et puisqu’elle est invisible, l’œil ne l’assimile pas comme un éventuel danger et n’assurent donc pas les réflexes de défense tel que les clignements de paupières ou encore la rétractation de l’iris. Ces rayons IR peuvent ainsi endommager la conjonctive, la cornée, la rétine ou encore le cristallin. - La lumière bleue, également appelée lumière à ondes courtes, est émise par la lumière du soleil, par les éclairages à basse consommation d’énergie (LED) et par la lumière de nos écrans (tablette, smartphone, ordinateur…). Autrement dit, elle est partout autour de nous. À noter que cette lumière bleue est nécessaire à notre métabolisme puisqu’elle permet de libérer les hormones d’éveil. En revanche, elle devient nocive lors d’une trop longue exposition : fatigue oculaire, effets toxiques sur le cristallin et sur la rétine, facteur de lésions oculaires comme la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) ou la cataracte.
- La luminance. Il s’agit de la quantité d’énergie lumineuse perceptible par l’œil : soit l’éclat (ou l’éblouissement) de la source lumineuse.
Afin de mesurer le niveau de risque d’une source lumineuse, il existe plusieurs critères :
– la durée d’exposition ;
– la distance entre le sujet et la source ;
– l’intensité ;
– la taille de la source ;
– le spectre lumineux.
Pour le choix des luminaires de vos clients, veillez à ce qu’il respecte bien la réglementation européenne qui impose des dispositions strictes pour protéger les usagers contre ces risques photobiologiques (norme EN 62471).
Certains fournisseurs d’éclairage vont même plus loin, comme SFL par exemple, qui fait homologuer tous ses luminaires par des laboratoires spécialisés indépendants. Ainsi, tous les produits SFL sont testés et certifiés sans risque photobiologique et appartiennent au maximum au groupe 1, selon ce tableau de classification :
À lire sur le même sujet : Tout comprendre sur la réglementation des éclairages et la fin des halogènes.
Lumière naturelle : bien choisir son aménagement extérieur
La lumière naturelle, qu’il s’agisse de rayons solaires ou bien de rayons lunaires, met à rude épreuve nos mobiliers extérieurs. Vieillissement prématuré et couleurs oblitérées sont autant de signes de l’action de ces rayons de lumière. Il est donc primordial de choisir des aménagements adaptés à ces contraintes naturelles.
Aussi, les équipementiers sensibles à ce sujet, développent de plus en plus des gammes dédiées à l’aménagement extérieur. Comme PFLEIDERER qui vient de lancer début 2019, un nouveau panneau compact pour l’extérieur nommé COMPACT XTERIOR.
Ce produit réunit les toutes dernières innovations en termes de finition de surface, combinant un aspect mat anti-trace de doigts et une haute résistance aux rayons UV. Il répond effectivement à la norme EN438-2 qui atteste de la résistance aux rayons UV et de la résistance aux intempéries.
Cette solution se montre donc idéale pour le mobilier outdoor (comme les tables, les bancs, ou les poubelles), les aires de jeux et garde corps.
Les effets nocifs et indésirables des rayons lumineux n’ont désormais plus de secret pour vous. Qu’il s’agisse de lumière artificielle ou bien de lumière naturelle, vous avez connaissance de leur incidence sur notre santé et sur la résistance de nos mobiliers d’extérieurs, et pourrez guider vos clients avec raison et justesse.